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De nombreux acteurs interviennent dans ce processus, que ce soit dans le privé ou le public. En voici quelques exemples : des conférenciers (comme Idriss Aberkane), des entreprises (comme Mercedes, AirBus, L’Oréal, EEL Energy...), des centres de recherche (comme Ceebios, en France), des architectes/dessinateurs (Luc Schuiten, Vincent Callebaut...) etc.

Idriss Aberkane

Idriss Aberkane est un enseignant, conférencier et essayiste français. Il est très connu pour ses écrits et ses conférences sur l'économie de la connaissance, les neurosciences et le biomimétisme. Il fait néanmoins l’objet de nombreuses critiques sur son CV et sur le fond de ses travaux.

Dans une de ses nombreuses conférences, Aberkane vante le biomimétisme et précise que « la nature est le plus grand gisement de connaissances sur Terre. C’est une bibliothèque qui a 4 milliards d’années de recherche et de développement, donc il faut la lire plutôt que la brûler ! ».

Vous pouvez trouver de nombreuses autres informations à propos de lui (dont des articles sur le biomimétisme) sur son site.

Voici également un extrait d’une conférence d’Idriss Aberkane, auditionné par la Section de l'environnement du CESE : "Le biomimétisme : s'inspirer de la nature pour innover durablement" :

CEEBIOS

CEEBIOS est un centre de recherche sur le biomimétisme et situé à Senlis, en France. Ses objectifs, entre autres, sont d'informer sur le sujet (par le biais de formations, de conférences et d'expositions, comme la Biomim'Expo, qui a lieu chaque année), de mener des travaux de recherche, d'organiser des projets, de former et sensibiliser des étudiants aux enjeux du biomimétisme, lors d'un parcours d'introduction, etc. Par exemple, la formation proposée par Ceebios permet d'acquérir une base de connaissances du vivant, en consacrant deux jours à la visite du Musée d'Histoire Naturelle et deux autres sur le centre pour expérimenter des méthodologies pour comprendre le biomimétisme. Vous pouvez trouver de nombreuses autres informations sur le site du centre.

Voici une vidéo résumant les moments phares de la Biomim'Expo 2017, les 29 et 30 juin 2017, à Senlis :

EEL Energy

EEL Energy est une start-up française qui cherche à développer l'énergie marémotrice (issue des mouvements de l'eau créés par les marées et causés par les forces de gravitation de la Lune et du Soleil) avec l'hydrolienne EEL. Cette hydrolienne utilise l'énergie cinétique des courants marins, comme les turbines hydrauliques (c'est le même principe que les éoliennes avec le vent). Elle s'inspire de l'ondulation des nageoires de animaux marins (comme la baleine). La membrane ondule sous la pression du fluide en mouvement, puis ces déformations périodiques de la structure sont transformées en électricité à l'aide d'un système électromécanique. Les 20 ans de recherches nécessaires à sa confection permettent aujourd'hui à l'innovation d'être brevetée au niveau international et à la société d'être mise en avant lors de nombreuses expositions, comme la Biomim'expo 2016 (précédemment évoquée). Le prototype déjà testé, son déploiement industriel est prévu pour 2020. Outre une possibilité d'être exploitée partout (mers, océans, rivières...) et dans les pays bénéficiant d'une surface côtière (comme Europe de l'Ouest), elle respecte également l'environnement (pas de déchets ni d'émission de CO2, pas de pollutions visuelle et sonore, pas d'agression de la faune...) et permet une énergie prédictible, quantifiable et régulière (minimum 20 heures par jour, ce qui est beaucoup plus que les éoliennes ou les panneaux solaires). D'autres informations sont disponibles sur leur site ou leur page Facebook.

Voici également une vidéo très intéressante sur le sujet :

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Luc Schuiten

Perçu comme un marginal dans la vie de tous les jours (voici le véhicule plutôt étrange avec lequel il circule en ville comme sur autoroute), Luc Schuiten est un utopiste qui rêve d'un monde où l'on s'inspirerait de la Nature pour créer des villes vivantes, qui respirent, imitant les écosystèmes tels que  les massifs coralliens ou les forêts primaires. Ayant la volonté de réconcilier l'Homme avec la Nature, il explique, à travers de multiples dessins (selon lui, cela permet de faire rentrer les gens de manière efficace dans son imaginaire), comment il voit les villes du futur, aux alentours de 2100. Entre structures de verre légères et délicates, jardins potagers sur les toits des immeubles, moyens de transport originaux et pratiques et recherche constante d'harmonie et de beauté, Luc Schuiten nous fait rêver et nous fait croire en ces cités végétales, qui, selon lui, ne manqueront pas d'aboutir si chacun s'y intéresse.

Voici quelques-uns de ses dessins, tirés de son site, ainsi qu'une vidéo d'une conférence organisée par le Caue le mardi 14 avril 2015 à l'Ecole supérieure d'art de l'agglomération d'Annecy (Esaaa), dans laquelle il présente ses créations et quelques uns de ses projets.

La cité lotus (inspirée par cette fleur ancestrale possédant des propriétés hydrophobes et physiologiques très intéressantes : résistance aux fortes intempéries,  imperméabilité...)

La cité des vagues (fonctionnant comme un organisme doté de caractéristiques résistantes aux perturbations extérieures et conservant un état d'équilibre constant)

La ville de Metz aux alentours de 2100 (selon l'imaginaire de Luc Schuiten)

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